Présentation du groupe éveil

Silence...Intériorité...Parole...

Expérience de l'instant présent...



fleur d'une plante ouverte, symbole de l'éveil


Ce groupe est réservé à des personnes qui ont déjà une pratique du silence : écoute consciente, méditation, Yoga, assise en silence, prière silencieuse, etc...Toutes les traditions sont acceptées.



Deux heures par mois pour entrer :

Chaque participant choisit :

Les mots exprimés

à partir de cette attitude intérieure maintenue, révèlent la profondeur de chacun avec simplicité et authenticité.
Chaque mot contribue alors à l'enrichissement de tous et à l'émergence d'un savoir humain universel.
Nous pouvons expérimenter une compréhension commune dans la diversité des modes d'expression. Le silence sous-jacent est la source et l'aboutissement de l'expression verbale.

La parole

qui se découvre et s'explore ainsi est :

le contenu de la rencontre

n'est pas programmé à l'avance, il se construit avec l'authenticité des personnes dans le "moment présent", guidées par le contact à l'intériorité.
Un moment de silence et d'intériorisation libre permet un recentrage et prépare l'expression par la parole.

Nous demeurons à l'écoute de l'enseignement qui se dégage.



Modalités pratiques

Participation après un entretien préalable : prendre contact
Participation financière : selon possibilités - à titre indicatif : 10 euros par soirée.
Adhésion à l'association : 15 euros pour l'année.




Un élément d'enseignement vécu

Silence...en relation les uns avec les autres.

Une Présence ou qualité de silence, s'installe.

Du silence, émergent des mots,

peu à peu, comme un tableau se réalisant lentement...
L'"enseignement" se construit dans le partage des expériences intérieures, dans la recherche de mots authentiques.

Ce soir, vient la question de la peur.

La peur trouble, obscurcit. Quand il y a la peur, il ne peut y avoir l'amour. Pourtant, la peur semble une expérience fondamentale, essentielle, profondément ancrée dans les vies humaines.

La peur est liée à la conscience que j'existe, que je suis fragile, que je peux casser ou disparaître...peur de disparaître et désir de continuer à exister...La peur vient du décalage entre ce que je souhaiterais, ce que j'imagine, et ce qui existe : c'est le domaine des projections...La peur s'inscrit dans notre temps : projection du désir, elle se situe dans le futur ; souvenir d'expériences traumatisantes, elle se situe dans le passé.

Au moment présent de l'expérience précise et immédiate, il n'y a plus ni peur ni désir.

Mais aussi

A travers la peur,
à travers la violence qu'elle suscite souvent,
s'exprime aussi le désir de vivre,
s'exprime aussi la beauté de la vie.
La peur est inscrite dans notre réalité humaine :
si je ne vois pas cette réalité, je ne peux pas voir non plus l'autre partie, l'expression divine...




Une expérience vécue

Ce soir, nous sommes quatre, mais trois participants seulement sont arrivés. Nous entrons dans le silence.

Au moment où la quatrième personne arrive, instantanément, le silence s'approfondit. Une sensation très précise est présente : le groupe est complet.


Mais l'expérience va plus loin...

Nous n'arrivons pas à la décrire autrement que par des images/symboles ; lorsque l'on ajoute le cube manquant à la construction ou la dernière pièce du puzzle qui fait apparaître l'image entière, à ce moment là seulement, la forme est juste. Une sensation d'entièreté est présente.

Peu à peu, lentement, nous laissons venir les mots, attentifs à écouter à l'intérieur, en profondeur, essayant maladroitement de nommer ce qui est présent, tentant de saisir l'inssaisissable.

Le fait de mettre des mots change la qualité du silence. Nous entrons ensemble dans un dialogue de soi à Soi. Nous accédons à d'autres espaces, d'autres dimensions de nous-mêmes : nos "sous-couches".



Est-ce un exercice mental ?

Ce n'est pas le mental "habituel", le "petit" mental qui raisonne ou tourne en rond. C'est une autre dimension du mental qui est mise en oeuvre, une activité créatrice qui a sans doute à voir avec le niveau de l'intuition. C'est comme si nous cherchions à faire remonter "des profondeurs", ou à faire descendre "d'en haut" : ces deux expressions sont certainement synonymes.

Une odeur d'encens se manifeste, très subtilement (il n'y a pas d'encens dans la pièce). Nous entrons dans le symbolisme de l'odeur et de l'encens : une odeur se répand, nous enveloppe, comme le parfum d'une fleur. L'encens condense.>

Ce groupe cherche t-il à condenser quelque chose ?

Nous terminons avec une dernière image/symbole qui est la sensation d'un mouvement : faire descendre...condenser...répandre...



Quelle est notre responsabilité ?




Laisser-faire / Faire-laisser


Durant la rencontre du mois de novembre 2013, dans le silence spécifique du travail de ce groupe, quelques pistes de recherche et d'enseignement se sont une fois encore révélées au travers des paroles empruntes de silence :


Le mouvement ?

Sur quel plan de manifestation en faisons-nous l'expérience ?

Est-il au niveau des sensations, des émotions ou des pensées ?


Terre et Cosmos

Quel équilibre entre les deux ?

Quelle est la place de l'Humanité dans cette recherche d'équilibre ?

Quel est notre rôle ?

Quelle est notre responsabilité ?


Laisser-faire ?

Des questions précédentes émerge une interrogation sur l'action juste :

Faut-il "Laisser-faire" ou "laisser se faire" ou "faire et laisser" ?

En laissant résonner et cheminer en nous et entre nous, ces trois formulations, trois compréhensions différentes se révèlent.
Dans un premier temps, nous pouvons observer deux actions associées : "laisser" et "faire".
Qu'y a-t-il à laisser ?
Qu'y a-t-il à faire ?

Dans toute situation, l'identification de ce qu'il y a à laisser et de ce qu'il y a à faire conduit à un positionnnement qui dépend du dosage entre les deux : "laisser" - "faire".
Quel dosage en fonction de quel objectif et de quelle vision ?

"Laisser se faire"
Dans cette formulation, l'accent est mis sur "laisser", qui peut être passif ou actif.
Dans le positionnement passif, la situation est subie et conduit à une déresponsabilisation.
Dans le positionnement actif, la situation est accompagnée dans le "faire en conscience". Il existe la responsabilité d'assumer les conséquences.

"Faire et le laisser"
Dans cette formulation, l'accent est mis sur "faire". L'action, l'initiative, l'impulsion sont mises en avant. Mais après, il faut apprendre à "laisser" pour que l'impulsion puisse pleinement se déployer. Accompagner l'épanouissement du "laisser" consiste à maintenir le "faire" au niveau de l'impulsion.


Nous pouvons apprendre au quotidien à reconnaître ces trois compréhensions et progressivement les explorer consciemment. Des richesses infinies nous attendent.



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Mise à jour : Vendredi 09 Février 2018
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