Compte-rendu du groupe de réflexion du 13 janvier 2013



Thème abordé au départ : notre rencontre avec d'autres cultures et nos réactions face à ces cultures lors de nos voyages.


Déroulement

Récit de certains d'entre nous confrontés à la civilisation indienne, chinoise, réunionnaise, mauricienne et interventions des autres membres du groupe.

Démarrage

Remarques générales sur les voyages et les voyageurs :


Entrée dans le sujet

A partir d'une expérience personnelle en Inde :

- Je n'étais pas prête à tout intégrer, ça bouscule trop.

- La vérité d'une personne peut correspondre à certaines vérités du pays. Tout le monde est pareil ; tous les êtres humains suivent le même chemin, mais chacun en est à un stade différent.

- Ce qui m'a frappé, c'est la relation au sacré.

- Pour moi, en Chine, ce qui me gêne, c'est que la religion impose les règles.

- La liberté de l'accès au sacré n'existe pas.

- Dès qu'il y a un pouvoir qui s'installe, c'est gênant.

- C'est gênant à partir du moment où la religion est la seule vérité.

- Avec l'occidentalisme, on est allé dans l'individualisme et le matérialisme ; est-ce une bonne chose ?

- Il y a toujours eu en l'homme une recherche vers le spirituel, pour aller au delà en ajustant le regard.

- Le progrès scientifique est-il une bonne chose ?

- Le progrès scientifique est nécessaire pour sortir de l'obscurantisme, mais maintenant il faut passer au spirituel.

- Une chose étonnante s'est passée aux Etats-Unis, lors de la Fête de la Lumière : Barak Obama a introduit dans son discours ces mots imprégnés de spiritualité : Il faut passer de l'obscurité à la Lumière, de l'irréel au Réel- - " - - - Peut-être a t-il dit aussi "de la mort à l'immortalité".

- C'est dommage qu'on ne construise plus de cathédrales.

- Si, il y a la Sacrada Familia à Barcelone et attention, il faut voir la réalité et se souvenir que ce sont des serfs qui les construisaient et que beaucoup d'entre eux mourraient ; était-ce une bonne chose ? Le problème est le même pour les châteaux royaux. Un problème actuel du même ordre est le contraste entre les pays où les gens meurent de faim et ceux où les gens vivent dans l'opulence.

- Il faudrait peut-être poser la question autrement : quelle est ma responsabilité dans tout cela ?

- Il me semble que c'est ce que je fais au quotidien qui peut transformer le monde : m'adresser aux gens avec le sourire, me préoccuper des soucis de mes collègues, etc - - -


Ce que je peux faire, moi, à titre individuel,
ce que chacun peut faire au quotidien,
autour de lui,
là où il est
c'est là l'essentiel.

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Mise à jour : Lundi 19 Août 2013
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